La danse
J'assiste à mon premier cours de danse classique à l'âge de quatre ans, au sein de l'école dans laquelle ma mère avait également pris des cours enfant, l'Ecole de Danse et Théâtre du Vieux Moulin (aujourd'hui les Etincelles Ballet Théâtre), près d'Annecy (74).
À peine deux ans plus tard, j'ajoute à mes cours de classique des cours de moderne jazz (ainsi que de théâtre). J'ai toujours trouvé que ces deux disciplines se complétaient bien ! Le classique apprend la rigueur, la grâce, mais aussi la patience et le travail sur le long terme. Il faut du temps pour exercer sa souplesse, mais aussi ses muscles pour pouvoir lever haut les jambes et tenir ses bras. Alors que le moderne jazz permet de travailler les émotions plus en profondeur, l'expressivité ainsi que la force.
J'ai pendant longtemps souhaité faire de la danse mon métier. En cinquième, je suis d'ailleurs entrée en classe CRESAA (aujourd'hui CHAD) au conservatoire d'Annecy. J'allais au collège jusqu'à 15h30, puis j'avais 2h30 de danse chaque jour. Cette expérience m'a beaucoup appris, notamment la gestion du temps afin de pouvoir gérer mes obligations de collégienne couplées à celle de danseuse en herbe. Mais surtout, j'ai réalisé que je voulais que la danse reste une passion. Après un an d'horaires aménagés, je quitte le conservatoire mais augmente mon nombre d'heures auprès du Vieux Moulin. Jusqu'à la fin du lycée, j'avais environ une quinzaine d'heures de danse par semaine.
Avec mon entrée à l'Université à Chambéry (73), j'ai été obligée de revoir mon emploi du temps. Cependant, je me suis inscrite à différents cours de danse à l'Université : Hip hop, rock en couple et contemporain. Grâce à cette dernière discipline, j'ai pu participer deux années consécutives aux Rencontres Nationales Universitaires de Danse à Aix en Provence. C'était la première fois que je participais à un concours d'une telle envergure, et j'ai apprécié de découvrir la gestion de ce nouveau stress !
Sur mes dernières années universitaires, je me suis vue dans l'obligation de cesser les cours de danse puisque cela devenait impossible à gérer en plus de mes études. Après une pause de cinq ans, j'ai pu reprendre avec grand plaisir, cette fois-ci au Lyon Art Dance Center (69). Tout d'abord en classique, mes racines, et en cabaret. Puis la seconde année, le street jazz est venu rejoindre ces deux disciplines. J'apprécie de découvrir deux nouvelles disciplines, le cabaret et le street jazz. Elles se rapprochent du moderne jazz, que j'ai longtemps pratiqué, mais apportent une petite touche de folie et de découverte dont j'avais besoin !